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01
Nov
TIME FOR OCEANS, un projet à visée éducative

Ce mercredi à Saint-Malo, des enfants de la Ville de Boulogne-Billancourt sont venus visiter le bateau de Stéphane Le Diraison, qui prendra dimanche le départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Pour le skipper de l’IMOCA Time For Oceans, ce moment d’échange sympathique a été l’occasion de partager sa passion et de porter un message sur la préservation des océans auprès des jeunes générations.

Sur le Village de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dix enfants âgés de 6 à 12 ans ont eu la chance de visiter l’IMOCA Time For Oceans en compagnie de Stéphane Le Diraison. Pour le skipper, cette rencontre avait une saveur particulière puisque ces enfants sont tous originaires de BOULOGNE-BILLANCOURT, la ville d’adoption de Stéphane, partenaire du projet Time For Oceans aux côtés de SUEZ et BOUYGUES CONSTRUCTION.

« Les enfants, premiers acteurs à sensibiliser sur la protection des océans »

Stéphane Le Diraison s’était déjà prêté à l’exercice en 2016 avant le départ du Vendée Globe.

« Dans des courses comme le Vendée Globe ou la Route du Rhum, il est essentiel pour moi de partager avecle public, et en particulier avec les plus petits », explique-t-il. « Je souhaite m’adresser à eux car ils sont les premiers acteurs à sensibiliser sur la protection des océans et la sauvegarde de la planète. Ils sont notre avenir, c’est à eux que nous allons laisser le monde que nous sommes en train de polluer aujourd’hui, ce sont eux qui prendront les décisions de demain. Les enfants qui sont venus sont encore jeunes. Ils sont dans l’émerveillement, le questionnement, c’est le bon moment pour leur transmettre des messages. »

Tout au long de la visite de son bateau, Stéphane a expliqué aux enfants sa démarche d’économie d’énergie, indispensable sur un bateau de course au large et pouvant sur certains aspects être transposée à la vie quotidienne à terre. Il a également montré comment réduire sa consommation d’eau et de plastique, en présentant par exemple le fonctionnement du dessalinisateur qui rend consommable 5 à 10 litres d’eau de mer chaque jour, et permet de ne pas embarquer de bouteilles à usage unique.

© Ludovic de Cockborne / Time For Oceans

Des échanges spontanés

Les enfants présents ont aussi pu en savoir plus sur tous les éléments de la vie à bord (sommeil, alimentation, navigation, communication…) et ainsi partager avec un skipper professionnel la passion de la mer et de course au large, une discipline qui véhicule des valeurs positives. Ils avaient de nombreuses questions à poser, souvent pertinentes. « C’est un public spontané qui n’a pas de filtre et pose des questions souvent très marquantes et pleines de fraîcheur, qui se rapprochent souvent des interrogations des adultes mais formulées différemment», souligne Stéphane Le Diraison.

« Retrouver un regard d’enfant »

Forcément très instructive pour les enfants, une telle rencontre a aussi des effets positifs pour le marin. Stéphane Le Diraison : « Parfois, dans la pression des départs de course, dans les préparatifs, on en oublierait presque à quel point c’est exceptionnel de pouvoir mener de tels projets, de réaliser ses rêves d’enfants. Rencontrer des jeunes qui sont fascinés par notre univers permet de nous rappeler que nous faisons un métier extraordinaire. »

© Ludovic de Cockborne / Time For Oceans

Publié par La rédaction - TFO dans Au large le 1 novembre 2018