« Ça m’a bien redonné le moral de refaire du bateau à voile, plutôt qu’un machin qui est bloqué avec les voiles qui battent […] Dans 6 jours ça sera l’Australie, j’ai envie de dire enfin. […] Il faut se dire que les opportunités viendront sans doute plus tard, il faut les saisir, il faut être à l’affût. »

« J’essaye de m’imposer un rythme au niveau des repas, des siestes, ça, c’est des choses que j’ai beaucoup travaillé en amont, donc je me cale bien sur ce rythme pour garder toute mon énergie. […] Il y a bien sur le suivi des classements, ça, j’essaye de le faire et parcimonie parce que ça peut vite monter à la tête quand on n’est pas dans les mêmes vents … »

« Ce qui rythme le bord, c’est effectivement cette navigation et puis la gestion d’un rythme de vie à bord. Je m’impose, ça peut faire sourire, mais aussi de me laver quotidiennement. Parce que sur un bateau comme celui la, c’est facile de se laisser aller. […] J’ai un bateau ou il y a pas mal de problèmes d’étanchéité, rien de grave, mais c’est juste très désagréable, je passe presque une heure par jour à tout assécher … »

Publié par stephane dans En course le 17 décembre 2020